Des experts des droits de l’Homme lors du lancement du rapport parallèle selon le Mécanisme de l’Examen Périodique Universel, les EAU ont présenté un modèle unique dans la lutte contre le terrorisme avec des sanctions légales et des centres de réhabilitation pour les extrémistes
Des représentants et des experts des droits de l’homme lors de l’événement « Emirates for Human Rights leadership », qui portait sur le lancement du rapport parallèle sur la protection des droits de l’homme aux EAU dans le cadre du Mécanisme d’Examen Périodique Universel, qui a été lancé par 13 organisations internationales de défense des droits de l’homme, ont salué les efforts des EAU et son interaction avec les mécanismes et institutions internationaux pour développer la protection des droits de l’homme au niveau national et international. Ils ont souligné l’intégration des politiques émiraties en matière de droits de l’homme qui ont contribué au lancement de nombreuses initiatives et assistance au niveau international pour limiter le changement climatique, préserver la dignité humaine, prévenir l’extrémisme et lutter contre le terrorisme, et répandre la tolérance entre les différents propriétaires de religions et religieux croyances.
Les crimes terroristes
Les Émirats arabes unis attachent une grande importance aux questions du terrorisme et de l’extrémisme, et souhaitent adopter une approche fondée sur les droits de l’homme pour les combattre. Ils ont publié un ensemble de lois et de textes législatifs concernés par la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, tels que la loi fédérale n° 7 de 2014 concernant la lutte contre les crimes terroristes, et le décret-loi fédéral n° 2 de 2015 sur la lutte contre la discrimination et la haine, le décret-loi fédéral n° 5 de 2012 sur la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information, et le décret-loi fédéral n° 20 de 2018 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme Les EAU ont cherché à activer toutes les législations et lois relatives à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent par le biais de nombreux programmes, initiatives et partenariats régionaux et internationaux, en particulier son adhésion au Forum mondial de lutte contre le terrorisme et au Groupe de travail sur la lutte contre l’extrémisme violent, en plus de la création du Centre Hedayah.
La fraternité humaine
En 2012, le Centre Hedayah, qui vise à promouvoir le dialogue et la recherche sur le contre-terrorisme et l’extrémisme, et le Centre « Sawab » en 2015, qui vise à soutenir les efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme 16 Les EAU ont renforcé leur engagement à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme sur la base d’une approche humaine, en nommant un ministre de la Tolérance qui œuvre à la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence pacifique entre toutes les sociétés humaines. Les EAU ont également créé l’Institut international pour la tolérance en 2019 dans le but de consolider une culture de dialogue humain et civilisé dans les sociétés humaines et de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme. Les EAU ont également accueilli la Conférence sur la fraternité humaine et lancé le document « La fraternité humaine pour la paix et la coexistence dans le monde » dans le but de soulever les questions de coexistence et de fraternité humaine entre les différentes religions et cultures dans le monde, et ont consacré une journée internationale pour célébrer la « fraternité humaine » en partenariat avec les Nations unies la Constitution des EAU garantit le droit à la vie et à la sécurité personnelle et psychologique, affirme le respect des libertés et des droits fondamentaux pour tous, l’égalité devant la loi sans aucune discrimination, protège la liberté individuelle et interdit toutes les pratiques qui portent atteinte à la sécurité et à la sûreté des individus, telles que la détention, la fouille ou l’emprisonnement, sauf conformément à la loi, et affirme le principe de l’innocence jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée et interdit toutes les pratiques liées aux abus psychologiques et physiques, et bien qu’il n’y ait pas d’interdiction de la peine de mort dans les EAU. L’utilisation de la peine de mort est presque inexistante et n’est appliquée que dans des cas très spécifiques et est nécessaire pour assurer la sécurité de la société et sa protection.
Le droit à la vie
La Constitution des EAU et toutes les lois et législations nationales protègent les libertés et les droits et empêchent la torture, les arrestations et les détentions arbitraires, interdisent toute forme de traitement humiliant et dégradant, et garantissent les libertés civiles, notamment la liberté d’opinion, d’expression, de presse, de réunion pacifique, d’association et de religion sans aucune discrimination Les EAU tiennent à harmoniser toutes les procédures liées à la responsabilité, à l’obligation de rendre des comptes et à l’accomplissement de la justice conformément aux lois et contrôles stipulés, sur la base du respect des droits et libertés et conformément aux obligations internationales de l’État. Aucune pratique d’arrestation arbitraire ou de détention forcée, ni aucun acte ou pratique lié à la torture ou à un traitement cruel ou inhumain, n’a été observé. L’État s’est également engagé à remplir ses obligations au titre de la Convention contre la torture, dont le rapport national a été présenté, examiné et discuté devant le Comité contre la torture lors de sa 74e session en juillet 2022. En outre, aucun ordre d’arrestation ou de détention incompatible avec la loi et les obligations internationales n’a été observé, et les procédures liées à la sécurité de l’État ou au terrorisme sont des procédures dans le cadre des lois nationales et des obligations internationales, et il n’y a pas de détenus pour avoir exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression, et il n’y a pas de centres de détention secrets. Les personnes dont les noms sont cités ne font que purger la peine qui a été prononcée à leur encontre par le pouvoir judiciaire, après avoir reçu toutes les garanties qui leur assurent un procès équitable, et après que toutes les instances du contentieux aient été franchis.