Des militaires gabonais ont lu lundi matin à la radio d’État un message indiquant qu’un « Conseil national de restauration » allait être mis en place en l’absence du président Ali Bongo Ondimba, hospitalisé au Maroc. Depuis, le signal de Radio Gabon a été coupé. Les autorités ont annoncé l’arrestation des mutins.
Le ministre de la Communication Guy-Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi vers 9h GMT que les mutins avaient été arrêtés par les hommes du GIGN gabonais. « Aucune caserne n’a suivi l’appel » lancé par ces hommes, selon une source gouvernementale.
Le meneur présumé toujours en fuite
Onze personnes étaient présentes à l’intérieur des locaux de Radio Gabon, dont six agents de la radio gabonaise, lors de l’assaut lancé par le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale gabonaise. Quatre militaires ont été appréhendés et un autre, le lieutenant Kelly Ondo Obiang qui a pris la parole lors de l’intervention télévisée est toujours en fuite.
L’assaut s’est déroulé sans heurts
Contacté par Jeune Afrique, le ministre de la Communication Guy Bertrand Mapangou précise que celui-ci devrait être arrêté très rapidement. « L’assaut s’est déroulé sans heurts », précise le ministre. Une réunion de crise a par ailleurs été convoquée à la primature.
Appel à un « Conseil national de restauration »
Tôt dans la matinée, des tirs ont été entendus dans le centre de Libreville alors que quelques jeunes éléments de la garde républicaine avaient pris le contrôle de la radio d’État Radio Gabon. Un message a alors été diffusé, vers 6h30 heure locale, sur les ondes, pour annoncer qu’un « Conseil national de restauration » était mis en place en l’absence du président Ali Bongo Ondimba, afin « de sauver la démocratie, préserver l’intégrité du territoire nationale et la cohésion nationale ».
Jeune Afrique