Bureaux de vote attaqués, matériel électoral incendié, heurts entre forces de l’ordre et opposants. Dimanche 22 mars en Guinée le référendum constitutionnel et les législatives, boycottés par l’opposition, qui accuse le président, Alpha Condé, de se frayer une voie vers un troisième mandat.
Le vote, prévu de 8 heures à 18 heures (9 heures et 19 heures, heures de Paris), a commencé à l’heure indiquée dans une école du centre-ville de Conakry, près du palais présidentiel. Mais à Ratoma (banlieue de Conakry), des partisans de l’opposition ont attaqué des gendarmes devant des bureaux de vote dans une école. Une autre école dans la même zone a été attaquée, et le matériel électoral saccagé, en l’absence d’électeurs, selon un journaliste de l’AFP et des témoins.



Des violences sanglantes enregistrées ont conduit malheureusement, selon l’opposition à 10 morts alors que le gouvernement déclare avoir enregistré 4 victimes.