Le confrère Boubacar Yalcoué, directeur de publication du journal « le pays » est poursuivi dans une affaire de délit de presse par la cour constitutionnelle. Aussitôt, son procès ouvert hier jeudi 29 novembre au tribunal de la commune V du district de Bamako, il a été renvoyé au 13 décembre.
Une sécurité énorme déployée aux alentours du tribunal, vérification de la carte d’identité civile avant d’accéder à la salle d’audience, les forces de l’ordre étaient là, hier pour sécuriser le procès de la cour constitutionnelle contre Boubacar Yalcoué, directeur de publication du journal « Le Pays ». Une grande partie de la presse malienne mobilisée comme un seul homme pour soutenir l’accusé.
Pour l’ouverture de ce procès, la fixation des frais de la consignation a marqué l’audience. C’est après des discussions qu’ils ont été fixés à 500 000 Francs CFA par le président du tribunal. La somme doit être payée par le plaignant, la cour constitutionnelle avant la reprise du procès sinon sa requête ne sera pas reçue.
Pour des journalistes ayant effectués le déplacement, la presse restera mobilisée. C’est ainsi que Dramane Aliou Koné, président de la maison de la presse, s’exprime « l’intimidation ne nous empêchera pas de faire notre travail que nous faisons pour le Mali, pour les Maliens ».
D’autres appellent les confrères à « rester sereins », en attendant la reprise du procès.
Mohamed Salaha