L’information qui est arrivée comme un coup de massue et a été confirmée par l´Élysée en ces termes : «au Mali, treize militaires français ont été tués dans le crash de deux hélicoptères (présidence française)».
Florence PARLY, la ministre français des Armées, dans son communiqué écrira : «13 militaires de l’opération Barkhane ont péri hier soir, lundi 25 novembre 2019, lors de l’accident en vol de deux hélicoptères de l’armée de Terre au Mali, au cours d’une opération de combat ».
Une autre source interprétant le communiqué de l’Élysée parlera de « collision de deux hélicoptères militaires français ».
Cette dernière information semble être désormais l’information officielle, puisque c’est elle qui est actuellement relayée par les médias de propagandes françaises et les spécialistes de plateau de l´Afrique qui ne sont jamais arrivés en Afrique, mais qui gavent le continent d’information à la solde de multinationales françaises.
Épargnez-nous désormais des discours sur les capacités de l’armée malienne
Nous sommes en présence d’un commando d’élite tombé face aux terroristes qui se composait de six officiers (3 capitaines et 3 lieutenants) de Saint-Cyr, six sous-officiers, et un caporal-chef.
Le temps vient nous rappeler que ceux qui tombent face aux djihadistes, ne sont pas des incapables, mais des patriotes qui ont plus de courage que le commun de leurs semblables d´affronter l´ennemi au prix de leur vie.
Crash, Accident, Collision



La vérité c’est que : un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport de type Caïman, tous deux français, ont été détruits en vol et se sont écrasés lors d’un combat contre les djihadistes dans le Sahel.
Treize militaires français ont péri dans ce crash ; ça c’est vrai aussi !
Mais quel est cet hélicoptère qui a atterrit en catastrophe à Arbinda au Burkina Faso, sans fares (les fares ayant été touchés par les tirs des djihadistes) ?
Dans tous les cas, nous ne savons rien, nous faisons juste des interrogations en espérant avoir des réponses.
Enseignements :
Les chargés de communication et les gouvernements africains doivent s’inspirer de la maestria avec laquelle les autorités françaises sont en train de faire passer la couleuvre à l’opinion publique.
Les médias français reprennent en chœurs avec des images de synthèses soutenues par le récit qui doit figurer dans les livres d’histoire.
Pendant ce temps, le refrain est repris par les médias africains qui ne cherchent pas à savoir pourquoi la zone a été bouclée et pourquoi, la gendarmerie malienne est le seul corps des forces de sécurité qui est autorisée à approcher le site.
Indignons-nous chers confrères de ne pas avoir d’images du plus grand drame qui aie frappé l’armée française en opération hors de la métropole, puisse que ce drame se soit déroulé sur nos terres.
malibuzz