Alors que les familles réclament la libération de leurs proches otages des mains des groupes djihadistes basés au Mali, le groupe Jama’at Nursat al Islam wal Muslimeen (JNIM) a annoncé hier, la suspension de diffusion des nouvelles des otages.
Dans une vidéo diffusée hier sur des réseaux djihadistes le 19 décembre dernier, le groupe terroriste Jama’at Nursat al Islam wal Muslimeen a annoncé la nouvelle « d’arrêter temporairement la diffusion des vidéos » sur les otages qu’ils détiennent. Le Groupe dirigé par Iyad Ag Ghali affirme que cette décision a été prise pour « des raisons réservées ».
Dans la même vidéo les islamistes s’adressent aux gouvernements et parents des cinq otages en détention. Quatre d’entre eux ont été enlevés au Mali et le cinquième au Burkina Faso. Il s’agit du roumain Julien Kargutes, l’australien Keneth Elliott Arthur , la suissesse Beatrice Stockli, la colombienne Gloria Cecillia Narvàez , et le français Sophie Petronin.
Dans cette vidéo le JNIM affiche sa volonté à entamer des négociations pour la libération des otages. « Le commandement annonce aux familles des otages que les moujahidine n’ont rien à avoir dans le retardement de leur dossier », précise la même source.
Jama’at Nursat al Islam wal Muslimeen accuse la France « d’entraver par tous les moyens » la liberation de Sophie Petronin, enlevé au Mali depuis décembre 2014. Les ravisseurs présentent leurs excuses au fils de l’otage français Sebastien Petronin , qui voulait rendre visite à sa mère en détention. « C’est dans le but de préserver sa vie et celle de sa mère de la traîtrise de l’armée française », raison évoquée dans la vidéo.
Mohamed Salaha