La salle de conférences du Mémorial Modibo Keita de Bamako a abrité le jeudi 8 novembre 2018 la cérémonie de remise au gouvernement des plans de gestion et de conservation des sites du patrimoine mondial au Mali.
Au nombre de quatre, ces sites ont été respectivement classés par l’UNESCO en 1988, pour les villes anciennes de Tombouctou et Djenné, 1989, pour les falaises de Bandiagara, et 2004 pour le tombeau des Askia. C’était dans le cadre de la mise en route du Programme de réhabilitation du patrimoine culturel et de sauvegarde des manuscrits anciens du Mali phase 2, suite à un plan de gestion et de conservation des sites maliens inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
Conformément aux orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention de 1972 de l’UNESCO concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et immatériel, le plan de gestion s’étale sur une durée de 5 ans.
La cérémonie était placée sous la haute présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Soumeylou Boubeye Maiga, en présence de la ministre de la Culture Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, de Mme Mbaranga Gasarabwe, Représentante adjointe du Secrétaire Général des Nations Unis au Mali, de Monsieur Hervé Huot – Marchand, Chef du bureau de l’UNESCO au Mali, de SE l’Ambassadeur chef de la Délégation de l’Union Européenne, de plusieurs anciens Premiers ministres et ministre d’État, des chefs de service de la culture et d’amis de la culture du Mali et d’ailleurs.
Mme Gasaranwe Mbaranga n’a pas manqué de remercier le ministère de la Culture pour son engagement et d’inviter particulièrement les gestionnaires de sites à faire bon usage de ces nouveaux plans de gestion et de conservation pour l’essor efficace et efficient des quatre sites.
Le Premier ministre affirmera que le Mali est heureux de l’aboutissement de ces plans de gestion et de conservation des sites classés patrimoine mondial de l’UNESCO, avant de rappeler que les recommandations consignées dans ces plans ont été élaborées en tenant compte des enseignements tirés des précédents et sont basées sur des objectifs clairs et réalistes, assortis d’une estimation financière et d’une stratégie de financement.
Le coût global pour la mise en oeuvre de ces plans s’élève à plus de 7 milliards de dollars, environ 11 million et demi d’euros et s’inscrit dans l’élan de solidarité internationale souscrit en faveur de la protection et de la promotion des biens culturels, certains sites du patrimoine culturel national ayant subi les effets néfastes de la crise de 2012.