Le premier ministre s’est rendu dans la Cité des Askia, le 2 décembre pour discuter de sécurité avec la population quelques jours après l’assassinat de deux personnes.
L’État tente d’éviter le pire à Gao. Le chef du gouvernement s’est rendu dans la 7ème région administrative pour calmer la tension après l’assassinat d’un opérateur économique et son garde corps. La société civile a saisi l‘occasion pour rappeler au premier ministre les défis sécuritaires aux quels la population est confrontée. Mohamed Boulel Touré, membre du comité de crise « trop d’armes dans la circulation ici. Personne ne se sent en sécurité. Il faut cantonner les hommes armés hors de la ville quelque soit leur appartenance », a t-i-l dénoncé d’un ton révoltant, lors de la rencontre du premier ministre avec la population.
Quand au premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga, il a mis la population devant les faits. Il les a appelé à prendre leur responsabilité en main pour la sécurisation de la ville. Selon lui, le gouvernement fait sa part.
« Personne ne peut braquer dans la ville de Gao, poser des bombes et qu’on ne la retrouve. Les gens ne doivent pas se laisser faire. L’État fera ce qu’il doit faire, le gouvernement fera ce qu’il doit faire pour être au service de citoyens sans hésitation et sans reculer devant les obstacles », a rassuré le premier ministre.
Ibrahim M Miga, correspondant à Gao